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Les Irlandais disent non à l'abolition du Sénat

Les Irlandais disent non à l'abolition du Sénat

Les Irlandais ont rejeté l'abolition de la chambre haute du Parlement lors d'un référendum, selon des résultats officiels annoncés samedi.

L'institution est une assemblée de 60 membres, elle agit surtout comme une chambre d'enregistrement des textes adoptés par la chambre basse.

Le gouvernement, qui a proposé un référendum sur l'avenir du Sénat au nom de l'austérité, vient d'essuyer un revers même si le camp du « non » l'a emporté avec 51,7 % contre 48,3 %

Le taux de participation s'est établi à 39,2 %.

Les partisans du Sénat, dont le principal parti d'opposition, le Fianna Fail, avaient accusé le gouvernement de vouloir confisquer le pouvoir.

Le referendum de vendredi est la deuxième consultation perdue par le gouvernement de coalition dirigé par Enda Kenny, depuis le début de son mandat en février 2011.

Intervenant la chaîne de télévision RTE, le ministre des Transports Leo Varadkar a admis un « un gros revers ».

Les résultats ont surpris les observateurs. Les sondages prédisaient la victoire du « oui ».

Le pays a bénéficié en 2010 d'un plan de sauvetage global de 118 milliards de dollars, assorti de conditions draconiennes au lendemain de la crise financière provoquée notamment par la bulle immobilière.

L'Irlande, qui est sortie depuis de la récession, veut quitter d'ici la fin de l'année ce plan d'aide, et doit présenter son nouveau budget à la mi-octobre.

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