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Ottawa ne financera aucun service d'avortement pour les victimes de la guerre

Ottawa ne financera aucun service d'avortement pour les victimes de la guerre

Le Canada ne financera pas l'avortement à l'étranger, même en cas de viol. La semaine dernière, Ottawa a signé une déclaration internationale pour dénoncer le viol en temps de guerre. En même temps, le Canada faisait une sortie pour dénoncer les mariages forcés.

Mais le ministre du Développement international, Christian Paradis, affirme que ces prises de position ne se traduiront pas en financement de services d'avortement pour les femmes victimes de viols ou de mariages forcés.

Le ministre Paradis prononçait un discours, vendredi matin, sur l'initiative de Muskoka, engagement pris au G8 de 2010 pour financer des projets améliorant la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants dans les pays en développement.

Lors de l'annonce de cette initiative à laquelle Ottawa consacre 3 milliards de dollars, le gouvernement Harper avait assuré qu'aucun de ces dollars ne servira à fournir des services d'avortement.

Aujourd'hui, M. Paradis se rapporte donc à cette initiative.

« Ça va probablement suivre la même logique que Muskoka. Je pense qu'on était clair sur ça », a-t-il expliqué après avoir dit que « non », Ottawa ne financerait pas des avortements pour les victimes de viols et de mariages forcés.

« Je pense qu'on était clair dans Muskoka. Vous pourrez voir qu'il y aura une certaine consistance, une certaine cohérence », a dit le ministre aux journalistes qui le questionnaient sur ce sujet, après son discours.

Selon lui, le Canada trouvera d'autres moyens pour aider les victimes de viol.

« Il y a sûrement d'autres mesures qui peuvent être prises et c'est là qu'il y a du travail en cours. Et on va évaluer, voir où est-ce qu'on peut venir en aide », a assuré le ministre.

Le ministère du Développement international est dorénavant rattaché au ministère des Affaires étrangères. Comme l'explique le ministre Paradis lui-même, ceci a été fait dans un souci d'« aligner vraiment les politiques étrangères avec le développement ».

Dans cette optique, le ministre Paradis promet donc qu'il annoncera éventuellement des mesures concrètes pour appuyer les prises de position qu'Ottawa a annoncées à New York, en marge de l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU, la semaine dernière.

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