Les ministres de la Santé des provinces et leur homologue fédérale ont discuté de la question du suicide assisté, bien qu'elle n'était pas à l'ordre du jour de leur rencontre à Toronto.
Jeudi, le ministre québécois Réjean Hébert avait abordé le sujet en expliquant la position du Québec à ses collègues et le projet de loi présentement débattu à l'Assemblée nationale.
De son côté, la ministre ontarienne de la Santé, Deb Mathews, a affirmé que le caractère informel des discussions ne diminuait pas l'importance du sujet. « Je peux vous dire qu'autour des tables de cuisine partout au pays, des familles abordent maintenant des sujets qui étaient tabous il y a deux semaines », a-t-elle déclaré.
La position d'Ottawa n'a pas changé et la ministre Rona Ambrose a expliqué qu'il y avait eu un vote au Parlement et que le gouvernement ne reculerait pas sur cette question, car le suicide assisté pose un problème potentiel avec le Code criminel canadien. Elle a indiqué que le gouvernement fédéral n'avait pas l'intention de soumettre cette question à un nouveau vote.
La ministre a toutefois assuré qu'elle avait écouté les propos des ministres provinciaux et que ce débat était important pour tous les Canadiens.