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Mises à pied chez Canmec La Baie

Mises à pied chez Canmec La Baie

Canmec effectue une vingtaine de mises à pied à son usine de l'arrondissement de La Baie, en raison de la fermeture de son département de fabrication et soudure. Une première vague de compressions, en août, avait entraîné la mise à pied d'une trentaire de travailleurs.

La vingtaine de travailleurs affectés au secteur des pâtes et papiers resteront au travail.

L'entreprise spécialisée dans l'usinage de pièces soudées a également mis à pied une cinquantaine de travailleurs à son usine Canmec Industriel, de l'arrondissement de Chicoutimi, depuis six mois.

Le directeur général de Canmec La Baie, Étienne Tremblay, invoque le marché difficile et la diminution du nombre de projets pour justifier ces mesures. « AP-60, les projets miniers qui ont été bien au cours des derniers mois, mais il y a un essoufflement à tous les niveaux, même l'hydro-électricité », explique-t-il.

Lutte syndicale

Les travailleurs de l'usine voisine dans l'arrondissement de Chicoutimi, Canmec Industriel, font une autre lecture de la situation. Ils sont syndiqués à la FTQ et jettent la pierre à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD).

D'ailleurs, des affiches portant le message suivant ont été installées dans l'usine : « Sympathisons tous avec nos confrères pour la fermeture indéterminée de Canmec La Baie. Continuer (sic) de voter CSD pour notre future fermeture. »

La convention collective des employés de Canmec Industriel arrive à échéance le 15 mars 2014 et la CSD est mène une campagne de maraudage.

Le président du syndicat FTQ de Canmec Industriel, Éric Bilodeau, mentionne que le syndicat a apposé les affiches parce que la CSD avait placé des écrits dans les vitres au cours des derniers jours.

Selon l'article 13 du Code du travail du Québec, « nul ne doit user d'intimidation ou de menace pour mener quiconque à devenir membre, à s'abstenir de devenir membre ou à cesser d'être membre d'une association de salariés ».

Le président du syndicat de Canmec Industriel ne voit pas les affiches comme de l'intimidation. « C'est notre bureau à nous. C'est à l'intérieur de notre bureau », ajoute M. Bilodeau.

Chez Canmec Industriel, le directeur général se dissocie complètement du processus de maraudage syndical et explique que les mises à pied n'ont aucun lien avec les conventions collectives actuelles. Il a également demandé au syndicat de retirer les affiches.

Joint au téléphone, le représentant de la CSD, Luc Vachon, soutient que la FTQ mène une campagne de peur. Il songe à déposer une plainte.

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