Amir Khadir estime que les chefs du Parti libéral du Québec (PLQ), du Parti québécois (PQ) et de la Coalition avenir Québec (CAQ) devraient être entendus par la commission Charbonneau sur le financement illégal des partis politiques.
Selon lui, la commission remplit une fonction politique et non judiciaire. De ce fait, le député de Québec solidaire croit que les Québécois sont en droit d'avoir l'heure juste sur la question, par le biais de la commission, avant le prochain rendez-vous électoral.
Amir Khadir a demandé lors d'un point de presse mardi au chef du PLQ, Philippe Couillard, à la chef du PQ, Pauline Marois, et au chef de la CAQ, François Legault, de s'expliquer sur la question du financement illégal des partis.
Selon M. Khadir, les dernières informations révélées par CBC/Radio-Canada sur le financement de l'Action démocratique du Québec (ADQ) de Mario Dumont sont importantes puisqu'elles montrent que l'ensemble des partis traditionnels ont été entachés par les financements illégaux.
« Les trois chefs étaient-ils au courant? Quel rôle ont-ils joué? », s'est interrogé M. Khadir.
Amir Khadir juge insuffisant le fait que Mario Dumont ait reconnu à « demi-mot » le financement illégal de son parti. « On n'est pas victime quand on va au restaurant de Tony Accurso », a-t-il déclaré.
Le député de Québec solidaire a aussi évoqué lors de son point de presse la campagne de financement de Pauline Marois. Il a également fait allusion au fait que M. Couillard était ministre à l'époque où les affaires de financements illégaux ont éclaté.