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Attaques chimiques présumées en Syrie : l'ONU enquête sur 7 sites

Attaques chimiques présumées en Syrie : l'ONU enquête sur 7 sites

Les inspecteurs de l'ONU enquêtent actuellement sur sept sites où des armes chimiques auraient été utilisées lors des combats en Syrie. Dans trois cas, ces attaques se seraient produites après celle du 21 août.

Voici la liste des sites :

  • Khan al-Assal, une localité de la province septentrionale d'Alep, où les deux belligérants s'accusent mutuellement d'avoir utilisé l'arme chimique le 19 mars
  • Cheikh Maqsoud, un quartier d'Alep où une offensive aurait eu lieu le 13 avril
  • Saraqeb, une ville de la province d'Idleb, dans le nord-ouest du pays, où une attaque se serait déroulée le 29 avril
  • La région de la Ghouta, près de Damas, où l'usage de sarin le 21 août a déjà été confirmé par l'ONU
  • Bahhariyé, près de Damas, où une présumée attaque a eu lieu le 22 août
  • Jobar, un quartier périphérique du nord-est de Damas, où il y aurait eu une offensive le 24 août
  • Achrafié Sahnaya, dans la province de Damas, où il y aurait eu recours aux armes chimiques le 25 août

Les experts de la Mission de l'ONU enquêtant sur l'usage présumé d'armes chimiques en Syrie doivent conclure leur mission sur le terrain lundi et publier leur rapport fin octobre.

Après les inspecteurs de l'ONU, ceux de l'OIAC

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) doit valider vendredi une feuille de route pour la destruction de l'arsenal syrien. Ce document prévoit le début des inspections au plus tard mardi, et elle autorise des visites sur des sites non répertoriés par Damas.

Le texte doit être approuvé par le conseil exécutif de l'OIAC, avant que ne soit adopté à l'ONU le projet de résolution américano-russe sur la destruction des armes chimiques du régime Al-Assad.

La feuille de route soumise à l'OIAC stipule que les inspections en Syrie doivent débuter « aussi vite que possible, en tous les cas, pas plus tard que le 1er octobre ».

Tous les sites répertoriés dans la liste officielle remise par la Syrie le 19 septembre à l'OIAC doivent avoir été inspectés « au plus tard 30 jours après l'adoption de cette décision ».

« Tout autre site identifié par un État partie comme ayant été impliqué dans le programme syrien d'armes chimiques doit être inspecté aussi vite que possible », toujours selon le texte.

Le projet de décision assure toutefois que le directeur général de l'OIAC, Ahmet Uzumcu, peut décider que des réclamations de ce type sont « injustifiées » et que des conflits liés à ces réclamations peuvent être résolus à travers « des consultations et la coopération ».

Le plan soumis à l'OIAC prévoit la destruction complète de l'arsenal chimique d'ici l'été 2014. Si la Syrie ne respecte pas ce plan, l'OIAC pourra « porter le problème directement à l'attention de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies ».

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