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Une pause dans le réchauffement planétaire

Une pause dans le réchauffement planétaire

Le Groupe d'experts intergouvernementaux sur l'évolution du climat (GIEC) note un ralentissement dans l'augmentation des températures depuis 1998.

Un texte du journaliste scientifique Michel Rochon

Des extraits du premier volet du 5e rapport du GIEC, qui sera adopté vendredi en Suède, laissent entrevoir que ce rapport sera le plus nuancé de tous et qu'il n'aura pas le mordant de celui qui aura valu le prix Nobel de la Paix au GIEC en 2007.

Le rôle des océans dans le réchauffement

Les membres du GIEC affirment que le rythme de réchauffement au cours des 15 dernières années - de 1998 à 2012 - est plus bas que la tendance observée depuis 1951.

Au cours de ces années, l'océan Pacifique a connu une période de refroidissement qui aurait augmenté sa capacité d'absorber la chaleur atmosphérique. Ce cycle océanique se serait terminé en 2004, ce qui complique l'analyse des données.

Un rapport qui donnera des munitions aux sceptiques

Même si le GIEC affirme cette fois-ci qu'avec une certitude de 95 % la moitié de l'augmentation des températures de surface entre 1951 et 2010 serait causée par l'activité humaine, les sceptiques seront rapides à affirmer que les prévisions du GIEC de 2007 étaient erronées.

D'ailleurs, selon les documents préliminaires, le GIEC pourrait revoir ses prévisions d'augmentation de température avec des écarts plus larges qui tiendront compte des fluctuations mesurées.

Le rapport sera adopté vendredi à Stockholm, en Suède.

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