L'ex-ministre libérale Nathalie Normandeau a nié jeudi avoir été contactée par l'Unité permanente anticorruption (UPAC), dans la foulée de la perquisition effectuée à la permanence du Parti libéral du Québec (PLQ) en juillet dernier.
Selon Radio-Canada, la perquisition policière visait à glaner des informations sur quelques anciens parlementaires, dont Mme Normandeau. La police avait saisi des documents à cette occasion, dont la nature n'a jamais été révélée.
Mais l'ex-vice-première ministre a nié catégoriquement être liée à cet événement, jeudi, alors qu'elle assistait aux assises annuelles de la Fédération québécoise des municipalités, au Centre des congrès de Québec.
Croisée dans un corridor, Mme Normandeau a d'abord refusé de répondre aux questions des journalistes, prétextant qu'elle n'avait « rien à dire », mais elle a par la suite tenu à rétablir les faits, par un bref commentaire.
Elle a soutenu que personne de l'UPAC, ni d'ailleurs de la Commission Charbonneau, n'était entré en contact avec elle. « Je n'ai jamais été contactée par les gens de l'UPAC, en aucun temps, personne, personne, et pas davantage par les enquêteurs de la Commission Charbonneau », a dit l'ex-ministre libérale, devenue en 2012 vice-présidente au développement stratégique pour la firme Raymond Chabot Grant Thornton, à Montréal.
« Je ne commenterai pas autre chose que ce que je viens de vous dire », a-t-elle ajouté, avant de tourner les talons.