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N.-É. : débat télévisé à 13 jours du vote

N.-É. : débat télévisé à 13 jours du vote

Les trois principaux chefs de parti se sont affrontés dans le cadre du seul débat télévisé de la campagne électorale. L'électricité a monopolisé la première partie du débat.

Le chef progressiste-conservateur, Jamie Ballie, a misé sur l'éducation, l'électricité et une pension pour les députés qui serait abordable pour tous.

Le chef des libéraux, Stephen McNeil, prône l'amélioration du système de santé et de l'éducation. Il affirme que ses priorités seront celles des électeurs.

Darrell Dexter, chef néo-démocrate, ajoute que s'il est réélu il continuera à gouverner pour les familles.

Les promesses électorales

Les libéraux promettent de dérèglementer le marché de l'électricité.

Les néo-démocrates s'engagent à ouvrir de nouvelles cliniques de santé et de nouveaux foyers pour garantir de meilleurs services de santé.

Quant aux conservateurs, ils promettent de baisser la taxe de vente et de geler les tarifs d'électricité.

Le débat fait suite à une semaine mouvementée pour les chefs

Mardi, le chef néo-démocrate, Darrell Dexter, premier ministre sortant, s'est défendu des attaques lancées contre lui par les libéraux depuis le début de la campagne. Ces attaques visent particulièrement son programme de création d'emplois.

M. Dexter a déclaré que son homologue libéral, Stephen McNeil, ne dit que des foutaises à son sujet. Le chef néo-démocrate a ajouté qu'à son avis, M. McNeil ne ferait rien pour créer un environnement propice à la création d'emplois.

Les progressistes-conservateurs de Jamie Baillie mettent aussi les bouchées doubles contre les libéraux. M. Baillie soutient que M. McNeil a fait beaucoup de promesses dans l'opposition et qu'il ne dit plus rien maintenant pendant qu'il veut devenir premier ministre. Jamie Baillie dit voir un manque de courage chez son adversaire libéral.

Par ailleurs, la ministre de l'Éducation sortante, Ramona Jennex, a dû renvoyer l'un des membres de son équipe qui avait traité d'homophobe un candidat libéral. L'accusation était non fondée, et les néo-démocrates ont présenté des excuses.

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