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Brian Cookson dans les blocs

Brian Cookson dans les blocs

Brian Cookson croit que l'UCI est à la croisée des chemins avec l'élection à venir. Il veut succéder à Pat McQuaid, qui « a fait mal au cyclisme », dit-il.

Le président de la Fédération britannique de cyclisme estime que tous ces « jeux de coulisse ne sont plus acceptables ».

« Je veux faire du cyclisme un sport où les amateurs pourront admirer les athlètes sans douter », a dit Brian Cookson, mercredi, à la presse spécialisée.

L'élection présidentielle aura lieu vendredi, dans le cadre du Congrès de l'UCI au cours des Championnats du monde qui ont lieu en ce moment à Florence, en Italie. Ce sera un vote secret à la majorité de 22 (sur 42 votes).

Rappelons que l'Irlandais Pat McQuaid brigue un troisième mandat de quatre ans à la tête de l'UCI. Il dit avoir l'appui des cinq continents. Mais se pose la question de la validité de la candidature du président en exercice, puisque la fédération de son pays d'origine, l'Irlande, et la fédération de son pays de résidence, la Suisse, lui ont retiré leur appui.

M. McQuaid a obtenu l'appui de la Thaïlande et du Maroc, ce qui ne suffit pas selon les règles actuelles de l'organisation. Le Congrès devra donc d'abord accepter de modifier les règles avant que sa candidature puisse être validée.

« Même si la candidature de Pat McQuaid est rejetée, je vais tout de même demander l'appui des membres du Congrès. Je ne prendrai pas le poste de président par défaut. Je veux obtenir le feu vert du Congrès à l'issue d'un vote en bonne et due forme. »

« Je tiens à suivre les règles, montrer que je fais campagne avec intégrité et honnêteté. Je pense que l'UCI a vu trop de jeux de coulisse. Je veux diriger une fédération débarrassée de toutes ces manigances. Il faut vendredi que l'UCI puisse tourner une page. »

Brian Cookson a déjà prévenu que s'il était élu, il s'entourerait de nouvelles personnes, précisant qu'il n'y aurait plus de place pour l'ancien président de l'UCI Hein Verbruggen. Il a ajouté également que son premier geste sera de mettre sur pied une commmission antidopage indépendante.

« Les athlètes ne sont plus seuls à se doper derrière des portes closes. Beaucoup de gens sont impliqués, et il faudra donc étendre le filet pour faire sortir toute la vérité », a-t-il promis.

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