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L'Iran libère 80 personnes emprisonnées après des répressions politiques

L'Iran libère 80 personnes emprisonnées après des répressions politiques
Iran's new President Hasan Rouhani smiles during his first press conference since taking office at the presidency compound in Tehran, Iran, Tuesday, Aug. 6, 2013. Rouhani says his country is ready for
AP
Iran's new President Hasan Rouhani smiles during his first press conference since taking office at the presidency compound in Tehran, Iran, Tuesday, Aug. 6, 2013. Rouhani says his country is ready for

TÉHÉRAN, Iran - L'Iran a annoncé lundi la libération de 80 personnes arrêtées lors de répressions politiques, au moment où le nouveau président du pays sera à New York cette semaine pour l'Assemblée générale des Nations unies.

Hassan Rohani devrait en profiter pour demander à l'Occident la reprise des discussions sur le programme nucléaire de son pays.

La responsable de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a révélé lundi que le nouveau ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, qui accompagnera M. Rohani, participera à des pourparlers préliminaires sur la question.

La libération des prisonniers semble démontrer que M. Rohani peut compter sur l'appui du Leader suprême de l'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, pour explorer un rapprochement avec l'Occident.

L'agence de presse officielle IRNA dit que l'ayatollah Khamenei a accepté la demande de libérer des militants de l'opposition et d'autres personnes incarcérées pour des questions de sécurité.

L'Iran avait libéré, la semaine dernière, une douzaine de prisonniers politiques, dont un avocat des droits de la personne bien en vue. Les deux principaux leaders de l'opposition demeurent toutefois assignés à résidence.

Un quotidien qui reflète habituellement la position des partisans de la ligne dure proches de l'ayatollah Khamenei, Kayhan, a publié lundi un éditorial qui prévient qu'il serait une «grave erreur» de serrer la main du président américain Barack Obama. Kayhan qualifie le président Obama de «criminel de guerre» en raison de la présence militaire américaine en Afghanistan.

Le commentaire de Kayhan permet de croire à des divisions au sein du leadership iranien.

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