Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Une étude suggère à Ottawa d'abandonner l'achat de nouveaux véhicules de combat

Une étude suggère à Ottawa d'abandonner l'achat de nouveaux véhicules de combat

Une nouvelle étude publiée demande au gouvernement Harper d'abandonner la dépense de deux milliards de dollars prévue pour l'acquisition de véhicules de combat rapproché, affirmant qu'ils sont des reliques de la guerre froide.

L'étude du Centre canadien de politiques alternatives et de l'Institut Rideau affirme que le programme a été mal géré et que même l'armée est prête à abandonner ce projet, alors que la Défense nationale doit réduire ses dépenses.

L'analyse a été produite par Michael Byers de l'Université de la Colombie-Britannique et par le chercheur Stewart Webb.

De taille moyenne, les véhicules en question sont conçus pour accompagner les chars d'assaut sur les champs de bataille. Ils ont été initialement proposés durant la guerre en Afghanistan, lorsque l'armée cherchait des véhicules mieux blindés pour protéger les troupes des bombes placées en bordure de route.

MM. Byers et Webb soutiennent que le véhicule de combat rapproché est inadapté aux guerres contre-insurrectionnelles exigeant de l'agilité, le type de conflit dont les troupes canadiennes sont le plus sujettes à participer dans le futur.

Ils affirment qu'une amélioration récente à la flotte de véhicules blindés légers les rend moins vulnérables, et que l'achat devrait être abandonné.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.