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Lévis contre l'implantation d'un deuxième port pétrolier

Lévis contre l'implantation d'un deuxième port pétrolier

La Ville de Lévis veut imposer plusieurs conditions à TransCanada Pipeline si son projet d'Oléoduc se concrétise sur son territoire.

Lundi, le conseil municipal a voté unanimement en faveur d'une résolution qui interdit la construction d'un autre port pétrolier ou d'un lieu d'entreposage du pétrole lourd sur le territoire de la Ville.

Seul le quai déjà existant d'Ultramar pourra servir à cette fin.

La résolution adoptée par les élus exclut la possibilité de modifier le schéma d'aménagement et réclame la tenue d'audiences publiques sur le projet. « Ce qu'on dit indirectement à la compagnie, c'est que si vous voulez venir vous installer sur notre territoire, il y en a un seul site de dépôt de produits pétroliers, c'est le site d'Ultramar et il y en a un seul tracé d'oléoduc potentiel également », a précisé le conseiller Jean-Claude Bouchard.

« On n'est pas contre un projet d'oléoduc, mais on a dit on va respecter notre schéma et notre plan d'urbanisme. On veut avoir des audiences publiques et s'ils veulent venir, il va falloir qu'ils respectent ces conditions-là », a-t-il ajouté.

Le projet de TransCanada vise à transporter du pétrole de l'Alberta jusqu'au Nouveau-Brunswick en passant notamment par la région de Québec et de Lévis.

La résolution adotpée par le conseil municipal a été saluée par les deux partis d'opposition Renouveau Lévis et Action Lévis.

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