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Commissions scolaires : beaucoup d'inquiétude en région

Commissions scolaires : beaucoup d'inquiétude en région

Les conclusions de la rencontre entre la première ministre Pauline Marois, la ministre de l'Éducation Marie Malavoy et les représentants des commissions scolaires, lundi, inquiète la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin.

Le gouvernement exige que les commissions scolaires refassent leur devoir. Elles doivent trouver d'autres moyens que celui d'augmenter les taxes pour absorber la perte de revenus de 200 millions de dollars.

Le président de la Commission scolaire, Charles-Henri Lecours, se dit déçu de l'attitude du gouvernement Marois qui, selon lui, ne saisit pas ce qui se passe en région. « Ce gouvernement n'a pas comme priorité l'éducation au Québec. Il ne sait pas ce qu'il se passe dans nos petites écoles où il y a trois groupes, où c'est le prof qui répond au téléphone en cas d'urgence. Il y a peu ou pas de secrétariat. On est rendu là », déplore-t-il.

Charles-Henri Lecours affirme que des efforts de réduction ont déjà été faits et qu'il sera difficile de réduire certains services pour réaliser d'autres économies. « Des professionnels que nous sommes obligés d'engager, que ce soit des interprètes, des préposés pour aller aux toilettes avec certains enfants, est-ce que c'est là-dedans qu'il veut qu'on coupe? », demande-t-il.

M. Lecours rappelle que les compressions budgétaires imposées depuis trois ans représentent 5,7 millions de dollars pour la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin .

Mardi après-midi, lors de la période des questions à l'Assemblée nationale, la ministre de l'Éducation, Marie Malalvoy, a répété que les commissions scolaires n'avaient pas répondu à ses attentes après plusieurs demandes de ne pas hausser de façon excessive les hausses de taxes scolaires.

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