La hausse du compte de taxes scolaires pour plusieurs propriétaires ne passe pas. La première ministre Pauline Marois demande donc aux commissions scolaires de refaire leurs calculs d'ici 15 jours.
Éventuellement, les propriétaires qui ont trop payé pourront peut-être recevoir des crédits, plutôt que des remboursements directs.
Le gouvernement, qui rencontrait les commissions scolaires lundi, estime que celles-ci ont abusé de leur pouvoir de taxation. Ils invitent donc les mauvais élèves à refaire leurs devoirs pour trouver d'autres solutions que celle de refiler la facture des compressions de 200 millions de dollars aux contribuables.
Les commissions scolaires, de leur côté, affirment avoir les mains liées.
La Coalition avenir Québec propose, pour sa part, aux commissions scolaires de piger dans leurs surplus et de s'imposer un programme de réduction des dépenses.
Et pendant que les disputes se poursuivent, direction d'écoles, parents et spécialistes dénoncent les compressions en éducation qui touchent maintenant les services directs aux élèves.