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Taxes scolaires : le ton monte entre Québec et les commissions scolaires

Taxes scolaires : le ton monte entre Québec et les commissions scolaires

Des commissions scolaires de la région de Québec dénoncent l'intention du gouvernement Marois d'intervenir dans la gestion des comptes de taxes scolaires. Elles affirment avoir tout fait pour limiter les hausses de taxes en puisant dans leurs surplus et en supprimant des postes.

Le gouvernement Marois entend réclamer des comptes aux commissions scolaires qui ont augmenté leurs taxes de manière importante au cours des derniers mois.

La Commission scolaire des Premières-Seigneuries, qui a réduit le financement de ses programmes de formation professionnelle, affirme que si elle se voit obligée de couper davantage, elle devra couper dans ses services, fait savoir son président, Jean-Marc Laflamme.

« Je trouve que la publicité négative qui a été faite depuis quatre ans contre les commissions scolaires est une pure démagogie. C'est tellement injuste envers, surtout, les commissions scolaires des régions », déplore-t-il.

La hausse de taxe scolaire la plus élevée dans la région de Québec, soit une hausse de 26 %, a été imposée par la Commission scolaire de Portneuf. La direction affirme qu'elle a fait ses efforts de réduction et qu'elle ne peut plus couper dans ses services. Elle a notamment aboli 17 postes et fermé deux écoles secondaires, à Donnacona et à Pont-Rouge, pour les transformer en écoles primaires.

« On a des enfants de certaines municipalités, au secondaire, qui venaient depuis des années à l'école secondaire de Donnacona. On les a transférés vers Saint-Raymond. Il y en a d'autres, dans un autre secteur, qu'on a transférés vers Saint-Marc-des-Carrières, donc c'est tout un chantier de changements de pratiques et de changement d'habitudes de parents », explique le directeur général de la commission scolaire, Jean-Pierre Soucy.

Celui-ci affirme qu'il en a assez de voir les commissions scolaires traitées comme boucs émissaires par les politiciens. « C'est tout à fait de la politique partisane, élections à venir. C'est très clair parce qu'ils ne pourront pas exiger de la commission scolaire de rembourser les contribuables. »

La première ministre Pauline Marois a brièvement réitéré vendredi que certaines commissions scolaires avaient été trop loin avec des hausses de taxes. La première ministre dit avoir un « message à passer » aux commissions scolaires, mais refuse de dire si son gouvernement les forcera à rembourser les contribuables pour certaines hausses de taxes salées.

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