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Elliot Lake : le nombre de secouristes était insuffisant

Elliot Lake : le nombre de secouristes était insuffisant

Le commandant des équipes de recherche et de sauvetage en milieu urbain admet que son personnel était trop réduit pour fouiller adéquatement les décombres du centre Algo.

Dans son témoignage devant la commission d'enquête publique, William Neadles indique qu'une quarantaine de secouristes ont pu être dépêchés sur les lieux du drame. Dans de pareilles circonstances, une soixantaine d'hommes auraient été nécessaires.

« Je suis parti de Toronto avec les volontaires qui ont répondu au téléphone », raconte le commandant.

Le toit du centre Algo s'était effondré un samedi.

Premières heures cruciales

Les premières heures des recherches ont été marquées par de mauvaises communications sur le terrain a affirmé mercredi devant la commission William Neadles.

Selon le commandant, des signes de vie ont été détectés dès le dimanche matin, soit moins de 24h après l'incident.

« Deux sauveteurs ont entendu une série de coups provenant de sous les débris », a indiqué le commandant.

Mais les problèmes de communication sont nombreux sur le site.

Williams Neadles a poursuivi son témoignage en indiquant d'une conférence de presse a finalement été organisée le dimanche et que les informations sur les victimes potentielles y ont finallement été révélées.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un appareil de la PPO détectait des respirations et un chien pisteur a confirmé les signes de vie, deux jours après l'effondrement.

La confusion régnait encore toutefois lundi matin selon Williams Neadles

« Le nombre d'individus sur la liste des personnes disparues de la PPO passe de trois à trente-neuf », soutient le commandant des équipes de sauvetage.

Une décision déchirante

C'est Williams Neadles qui a pris la décision de stopper les recherches dans les décombres, 48h après l'effondrement partiel du toit du centre commercial. Des signes de vie auraient pourtant été détectés sous les décombres quelques heures auparavant.

Les corps des deux victimes ne seront extirpés des décombres que quatre jours après la tragédie.

Selon le témoignage du médecin légiste, Dolores Perrizolo aurait été tuée sur le coup alors qu'il est possible que Lucie Aylwin ait survécu pendant un certain temps après la chute du toit.

William Neadles poursuit son témoignage mercredi.

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