Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le gouverneur du Maine préfère l'oléoduc au train pour le transport du pétrole

Le gouverneur du Maine préfère l'oléoduc au train pour le transport du pétrole

Le gouverneur du Maine, Paul LePage, prête main-forte au projet d'oléoduc Energy East, affirmant, lors de la rencontre annuelle des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l'est du Canada à La Malbaie, que son État accueillerait volontiers le pétrole de l'Alberta.

« Je pense que c'est un grand projet et je pense qu'on a besoin de pétrole. Même si je préférerais que ce soit du gaz naturel, c'est du pétrole, et c'est en demande », a-t-il déclaré.

Le projet Energy East de TransCanada, qui attend toujours d'obtenir les approbations réglementaires, permettrait de livrer, à partir de 2017, jusqu'à 1,1 million de barils de pétrole brut par jour de l'Alberta au Québec. Un prolongement de 1400 kilomètres serait construit en 2018 pour envoyer le pétrole jusqu'à la raffinerie Irving Oil à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.

M. LePage a affirmé qu'il préférerait que le pétrole soit transporté par oléoduc plutôt que par train, évoquant la tragédie de Lac-Mégantic, qu'il a qualifiée de « scénario catastrophe (perfect storm) impliquant de l'équipement désuet et une erreur humaine ».

La voie ferrée empruntée pour transporter le pétrole de l'Ouest canadien vers les Maritimes traverse le Maine.

Pat Binns, le consul général canadien en Nouvelle-Angleterre, a soutenu que le projet d'oléoduc Energy East attirait l'attention aux États-Unis.

M. Binns considère que le projet pourrait être important pour déterminer la provenance du pétrole acheminé dans le nord-est des États-Unis. « Il reste encore quelques années avant que tout cela arrive, mais les gens considèrent les options. »

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, David Alward, a quitté l'événement plus tôt que ses collègues lundi afin d'assister à une rencontre de la direction de TransCanada à Fredericton. Il a affirmé qu'il continuait de tenter de convaincre la première ministre Pauline Marois des avantages de ce projet de développement de 12 milliards de dollars. Il a dit qu'un comité mis sur pied par les deux provinces analyse le projet.

Irving Oil prévoit construire un port de 300 millions de dollars à Saint-Jean pour augmenter sa capacité d'expédition.

Des groupes environnementaux ont soutenu que la proposition présenterait des risques pour les ressources en eau du pays si un déversement se produisait. Des membres des Premières Nations ont également exprimé des inquiétudes par rapport au projet. Ils ne l'appuieront pas à moins que la protection de l'environnement et des droits autochtones soit assurée, font-ils valoir.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.