Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Retour forcé au travail pour les cochers de Québec

Retour forcé au travail pour les cochers de Québec

Les cochers des Calèches de la Nouvelle-France, qui ont déclenché une grève générale illimitée le 30 août dernier, ont recommencé à circuler, dimanche matin, dans les rues de Québec.

L'arbitre nommé au dossier, Léonce Roy, s'est rangé derrière les arguments de l'employeur qui réclamait un rapide retour au travail.

Les 45 cochers espéraient ainsi mettre la pression sur l'employeur dans le but de signer une première convention collective.

Les parties n'ont pas réussi à s'entendre après une douzaine de séances de négociation, dont quatre en présence d'un conciliateur.

Ces cochers, membres depuis peu de la section locale de TUAC Canada, réclament de meilleures conditions de travail. Ils disent travailler entre 70 et 90 heures par semaine et gagner à peine le salaire minimum, même après plusieurs décennies d'ancienneté.

Depuis l'an dernier, les cochers des Calèches de la Nouvelle-France doivent aussi travailler à temps plein l'hiver, sans endroit convenable pour se réchauffer, disent-ils.

Le salaire, les pauses-repas, les heures supplémentaires et les congés font partie des points en litige.

Les Calèches de la Nouvelle-France détiennent 14 des 17 permis de calèches à Québec.

D'autres rencontres sont prévues avec l'arbitre, nommé par la ministre du Travail, Agnès Maltais. La prochaine se tiendra mercredi.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.