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Au tour de Jean-Marc Vallée

Au tour de Jean-Marc Vallée

En apparence, Dallas Buyers Club est une mégaproduction hollywoodienne. Samedi soir à la grande première au Festival international de film de Toronto, impossible de deviner que ce nouveau film de Jean-Marc Vallée a pourtant été produit avec un maigre budget de 5 millions de dollars.

Un texte de Tanya Lapointe

Matthew McConaughey, Jennifer Garner et Jared Leto ont accepté une plus petite rémunération parce qu'ils croyaient à la démarche artistique du réalisateur et au propos contenu dans le scénario.

Une approche louable puisque ces stars américaines pourraient aspirer à des contrats qui équivalent aucoût total de cette production.

Pari gagné pour Matthew McConaughey

Tout le monde le dit (et l'écrit) Matthew McConaughey est méconnaissable après avoir perdu près de 25 kilos pour le rôle de Ron Woodroof.

On peut déjà prédire (sans trop se tromper) qu'il obtiendra une nomination aux Oscars pour un rôle principal. Il est renversant autant dans sa transformation physique, que dans la précision de son interprétation.

C'est arrivé pour vrai

Il faut savoir qu'Hollywood aime les films inspirés d'histoires vécues. Celui-ci raconte le parcours d'un homme à qui l'on a donné 30 jours à vivre, après avoir découvert qu'il était atteint du VIH.

Entêté, débrouillard et un peu magouilleur, il déploie les grands moyens pour prolonger sa vie en important illégalement des médicaments, qui n'étaient pas approuvés par le gouvernement américain.

Un Québécois dans les grandes ligues

Jean-Marc Vallée était l'homme de la situation. Il a réalisé un film américain avec un budget équivalent aux productions québécoises (et même moins).

Avec 27 jours de tournage, il n'y a pas eu de temps pour les blagues ni de mauvais tours sur le plateau, a expliqué Matthew McConaughey. Certaines prises ont même été captées au vol, à son insu.

C'était bon?

On ne s'ennuie pas pendant Dallas Buyers Club (ou si peu). On reste accroché au personnage central, à sa détermination, à sa relation aussi avec son partenaire d'affaires, un travesti interprété par Jared Leto, lui aussi métamorphosé.

Le film ne nous arrache pas les larmes comme Philadelphia, qui traitait aussi de la maladie. DBC est plus froid que celui-là, mais réussit à capter tout de même l'auditoire.

La suite

Dallas Buyers Club était présenté en première mondiale au Théâtre Princess of Whales samedi soir dans le cadre du Festival international de films de Toronto. Il prendra l'affiche le 1er novembre.

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