La ministre du Travail, Agnès Maltais, a nommé un arbitre pour conclure la première convention collective des cochers des Calèches de la Nouvelle-France qui travaillent dans le Vieux-Québec.
La quarantaine de cochers a déclenché une grève générale illimitée vendredi dernier. Québec a nommé mercredi l'arbitre Léonce Roy afin de trancher tous les points monétaires du contrat de travail, puisque l'aspect normatif est déjà réglé.
« Les horaires, la programmation, les droits syndicaux, les droits patronaux, les procédures de grief, notamment, ça c'est réglé, c'est même en application par lettre d'entente. Par contre, quand on tombe dans le volet monétaire, pauses, échelle de salaires, primes, vacances, congés sociaux, tout ce qui a une incidence monétaire, on a un différent entre l'employeur et le syndicat », explique Martin Daudelin, conseiller syndical des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC).
Les cochers, membres depuis peu de la section locale de TUAC Canada, dénoncent notamment le fait qu'ils travaillent entre 70 et 90 heures par semaine et gagnent à peine le salaire minimum, même après plusieurs décennies d'ancienneté.
Une rencontre de conciliation qui était prévue jeudi a été annulée. Le premier rendez-vous avec l'arbitre n'a pas encore été fixé.
Les Calèches de la Nouvelle-France détiennent 14 des 17 permis de calèches à Québec.