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Des casseroles pour le premier anniversaire du gouvernement Marois

Des casseroles pour le premier anniversaire du gouvernement Marois

Des manifestants ont bruyamment marché dans les rues de Montréal pour dénoncer les politiques du gouvernement Marois, un an, jour pour jour, après les élections qui ont mené le Parti québécois au pouvoir.

Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) a estimé la foule à quelques centaines de personnes. Aucun incident majeur n'a été rapporté.

En fait, deux manifestations, une partie du quartier Villeray, l'autre du quartier Hochelaga-Maisonneuve, ont convergé vers le centre-ville avant de se joindre dans un parc. Les manifestants ont pu alors entendre divers discours.

Comme à l'époque de la crise étudiante d'il y a plus d'un an, les protestataires ont ressorti leurs casseroles le temps d'une soirée. Plusieurs d'entre eux criaient aussi des slogans accusant le gouvernement Marois de ne pas être à l'écoute des citoyens ou le Parti québécois d'être un parti bourgeois.

L'invitation avait été lancée sur une page Facebook. Les organisateurs de l'événement accusent le gouvernement péquiste de ne pas avoir respecté ses engagements, notamment dans les dossiers des frais de scolarité, des redevances minières et de la réforme de l'aide sociale.

L'itinéraire n'ayant pas été dévoilé, la manifestation a rapidement été déclarée illégale par les forces policières en vertu du règlement P-6, a indiqué Anie Lemieux, porte-parole du SPVM. Toutefois, contrairement aux manifestations tentées lors du Sommet de l'éducation, au début de l'année, celle-ci a été tolérée.

De nombreux policiers ont escorté la manifestation à bord de plusieurs véhicules de patrouille ou sur leurs motocyclettes.

En milieu de soirée, aucune arrestation ou remise de contravention n'avait cependant été réalisée par les forces policières.

Les manifestants ont emprunté différentes artères importantes de la métropole, dont la rue Ontario et l'avenue de Lorimier.

Les manifestants ont aussi été à la rencontre de résidents des lofts Moreau dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Ce lieu, repère de plusieurs artistes, est considéré comme non sécuritaire par le Service de sécurité incendie de Montréal. Ses résidents ont reçu un avis d'éviction et ont été sommés de quitter l'immeuble.

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