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Une étude suggère que les travailleurs ne soient plus obligés de cotiser pour un syndicat

Une étude suggère que les travailleurs ne soient plus obligés de cotiser pour un syndicat

L'Institut Fraser suggère que les travailleurs de la Colombie-Britannique et de l'Ontario ne soient plus obligés de cotiser pour un syndicat, une mesure que l'Institut décrit comme « des lois pour le choix du travailleur ».

Dans une étude publiée mardi, l'Institut avance que de telles lois pourraient faire grimper le taux d'emploi et la production économique dans les deux provinces.

« L'exemple des États-Unis montre que les États avec des lois pour le choix du travailleur voient leur PIB grimper de 1,8 % et leur taux d'emploi de 1 % », indique Jason Clemens, vice-président de l'Institut Fraser et coauteur de l'étude.

Selon l'Institut, la Colombie-Britannique pourrait ainsi gagner 19 000 emplois, et l'Ontario, 57 000.

Jason Clemens ajoute que ces lois permettraient de créer une catégorie d'employés non syndiqués et non soumis aux règles des conventions collectives, ce qui inciterait les entreprises à s'installer là où elles peuvent maximiser leurs profits.

Le président de la Fédération des travailleurs de la Colombie-Britannique, Jim Sinclair, juge ce type de lois rétrograde, et ne considère pas que les lois syndicales soient un facteur déterminant pour les nouvelles entreprises.

Le ministère du Travail de la Colombie-Britannique affirme que la province n'a pas l'intention de modifier son code du travail, et respecte les acquis négociés par les syndicats.