Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le prix de l'essence à la hausse, le moral à plat

Le prix de l'essence à la hausse, le moral à plat

Le prix de l'essence à la pompe a grimpé depuis trois jours atteignant 1,47 $ le litre en moyenne au Québec. Les automobilistes de la région de Montréal doivent payer le carburant encore plus cher en ce long week-end de la fête du Travail.

« 1,49 $, 1,50 $, c'est trop cher », estime un chauffeur de taxi. « C'est totalement décourageant, je dirais bien que c'est de l'abus », déclare pour sa part une automobiliste rencontrée dans une station-service.

L'instabilité au Moyen-Orient et l'imminence d'une frappe américaine en Syrie seraient les principales causes de cette hausse du prix de l'essence, selon Philippe Saint-Pierre, de CAA-Québec.

Si la Syrie n'est pas un important producteur de pétrole en comparaison à ses alliés, la Russie et l'Iran par exemple, les marchés sont nerveux et réagissent fortement aux tensions vécues dans cette région.

Les pétrolières ont anticipé les impacts d'une possible intervention étrangère en Syrie sur le prix du baril de pétrole brut.

Elles ont cherché à assurer leur marge de profit en allant puiser dans les poches des consommateurs, explique Philippe Saint-Pierre, qui fait état d'une marge de 10 cents et « de 13 cents dans certains cas ».

Cette hausse du prix à la pompe amène certains automobilistes à opter pour l'essence ordinaire même si les fabricants de leurs véhicules recommandent un carburant de meilleure qualité.

D'après les reportages de Valérie Duhaime et Mathieu Dion

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.