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Quand papi travaille encore

Quand papi travaille encore

Ils sont en bonne santé et ne veulent pas s'arrêter. À plus de 65 ans, et même parfois plus de 80 ans, ils troquent les pantoufles de la retraite contre quelques années de travail en plus, que ce soit par nécessité financière ou par choix.

Un reportage de Myriam Fimbry à Désautels le dimanche

Au printemps dernier, le rapport D'Amours s'inquiétait de l'avenir des retraités québécois. Le compte en banque de bien des aînés et de futurs aînés n'est pas assez garni.

Claude Bernier, 84 ans, a pourtant travaillé toute sa vie, d'abord dans un journal, puis au gouvernement fédéral. Bilan des courses : son fonds de pension ne lui assure pas de quoi vivre, à lui et à son épouse éprouvée par la maladie. Il faut payer des frais de médicaments, et toutes ses économies ont fondu dans l'affaire Norbourg. Il continue donc à faire de la traduction à la maison, malgré un âge avancé.

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Le plaisir de voir du monde

Denis Bernier, 66 ans, s'est déjà ennuyé pendant ses vacances, alors que sa femme travaillait. Alors il prendra sa retraite le plus tard possible. Pour lui, un emploi à temps partiel, quelques heures par jour, c'est parfait. Il travaille au rayon des bois et matériaux du Réno-Dépôt de Notre-Dame-de-Grâce. Dans ce magasin, sur 123 employés, 10 ont plus de 65 ans. Lui se félicite de travailler avec les jeunes : « Ils nous demandent notre aide ».