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Mort d'un Casque bleu en République démocratique du Congo

Mort d'un Casque bleu en République démocratique du Congo

Un Casque bleu de la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO) a été tué et trois autres ont été blessés mercredi en République démocratique du Congo.

Le soldat des Nations unies, de nationalité tanzanienne, a perdu la vie lors d'une opération de soutien à une offensive de l'armée gouvernementale congolaise (FARDC) contre des rebelles du M23 près de Goma, dans l'est de la RDC.

« Les FARDC ont lancé une attaque contre des positions du M23 sur les hauteurs de Kibati, au nord de Goma », a déclaré Fahran Haq, porte-parole des Nations unies.

« Nous venons d'apprendre qu'un des nôtres a été tué et que trois autres ont été blessés », a poursuivi Fahran Haq.

À Goma, un porte-parole des FARDC a annoncé que des hélicoptères ainsi que l'artillerie de la MONUSCO avaient attaqué, en appui à l'armée congolaise, des positions des rebelles du M23 aux abords de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Dans un communiqué, les insurgés affirment quant à eux avoir été attaqués par l'armée gouvernementale et la Brigade d'intervention de la MONUSCO à Kanyaruchinya et à Mutaho, au nord de Goma, à l'aide de l'infanterie, de raids aériens et d'armes lourdes.

Les FARDC combattent le M23 depuis près d'une semaine au Nord-Kivu avec le soutien de la nouvelle force rapide de l'ONU, qui comptera au total 3000 hommes chargés de neutraliser les groupes armés qui opèrent dans l'est de l'ex-Zaïre, une région particulièrement riche en minerais.

À Kinshasa, le représentant spécial des Nations unies en RDC, Martin Kobler, a déclaré lors d'une conférence de presse que les Casques bleus appuyaient l'armée congolaise sans toutefois garantir la sécurité de la ville de Goma.

Fin 2012, le M23 avait infligé une humiliation aux FARDC et à la MONUSCO en occupant brièvement Goma et en obligeant les autres parties à se réunir autour d'une table de négociation.

Ces pourparlers, organisés à Kampala, capitale de l'Ouganda, se sont depuis enlisés, provoquant de nouvelles hostilités et des tensions entre la RDC et le Rwanda voisin accusé de soutenir les rebelles du M23, ce que Kigali nie avec force.

Reuters

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