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La stratégie conservatrice pour le Grand Nord sapée par un manque de leadership

La stratégie conservatrice pour le Grand Nord sapée par un manque de leadership

Une vaste étude sur la façon dont l'armée canadienne devrait s'inscrire dans la stratégie conservatrice pour le Grand Nord révèle que cette approche a souvent été minée par un manque de volonté politique et par l'absence d'un cadre directeur.

L'évaluation de 72 pages, dont La Presse Canadienne a obtenu copie en vertu de la Loi sur l'accès à l'information, dépeint un projet pavé de bonnes intentions, mais qui a été paralysé en raison d'obstacles bureaucratiques et de guerres de pouvoir à Ottawa.

L'étude est obtenue alors que le premier ministre Stephen Harper visite l'Arctique cette semaine pour vanter les accomplissements de son gouvernement et rencontrer des dirigeants communautaires ainsi que des soldats réservistes autochtones.

Le document, rédigé en avril 2012 par le Conseil consultatif sur les sciences appliquées à la défense, se penche sur quantité de sujets, des questions de sécurité militaire et publique à l'économie du Nord, en passant par les implications liées aux interactions en matière de cultures locales.

Le rapport mentionne que la stratégie gouvernementale pour le Nord, qui est complexe et implique plusieurs ministères, ne peut compter sur un véritable « ténor » politique afin de dégager un consensus entre les ministères et proposer une direction commune.

Les conservateurs, de leur côté, affirment avoir accompli « de gigantesques pas » en avant, et que le développement économique du Nord progresse comme jamais auparavant.

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