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Armes chimiques : l'ONU amorce son enquête en Syrie

Armes chimiques : l'ONU amorce son enquête en Syrie

Une équipe d'experts en armes chimiques des Nations unies est arrivée dimanche à Damas pour enquêter sur une possible utilisation de ces armes dans la guerre civile syrienne.

Les forces de Bachar Al-Assad et les insurgés s'accusent mutuellement d'avoir eu recours à des armes chimiques, et plusieurs pays occidentaux, dont la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, sont parvenus à la conclusion que du gaz sarin avait été utilisé à plusieurs reprises en Syrie.

Les enquêteurs de l'ONU, parmi lesquels des experts de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, tenteront de déterminer si de telles armes ont bien été utilisées. Leur mandat ne prévoit pas de déterminer qui les a employées.

Entre-temps, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réclamé une nouvelle fois lundi un « accès totalement libre » aux sites suspects afin de pouvoir « entreprendre les analyses nécessaires et recueillir des échantillons ». Ils devront aussi être autorisés à « mener des entretiens avec des témoins, des victimes et le personnel médical et procéder à des autopsies », a ajouté le secrétaire général.

M. Ban a réaffirmé que « le gouvernement et les autres parties en Syrie doivent garantir leur sécurité. »

L'équipe de l'ONU, conduite par le suédois Aake Sellström, doit enquêter sur trois sites dont Khan al-Assal, près d'Alep, où le régime affirme que les rebelles ont fait usage d'armes chimiques le 19 mars, tuant au moins 26 personnes, dont 16 soldats syriens. Selon l'opposition, c'est le régime du président Assad qui a mis en scène cette attaque.

L'ONU n'a jamais confirmé l'emplacement des deux autres sites.

L'équipe doit rester en Syrie deux semaines et pourrait y demeurer plus longtemps avec l'accord des autorités.

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