L'ancien député péquiste Jean-Claude St-André se lance dans la course à la direction du parti souverainiste Option nationale. M. St-André en a fait l'annonce vendredi matin par voie de communiqué.
« Les idées sont plus fortes que les hommes qui les portent », a déclaré M. Saint-André pour lancer sa candidature. Il reprend ainsi l'esprit des propos tenus par l'ancien chef du parti, Jean-Martin Aussant, lors de sa démission. M. St-André souhaite ainsi répondre aux détracteurs du parti qui soutiennent qu'Option nationale n'aura été le parti d'un seul homme.
« En très peu de temps, des milliers de Québécois se sont joints à Option nationale parce qu'ils se reconnaissaient dans les idées exprimées par Jean-Martin Aussant », poursuit M. St-André. « Jean-Martin Aussant nous a ouvert la voie; aux militants d'Option nationale de poursuivre le travail. »
M. Saint-André réitère son intention de « faire l'indépendance » dès que le parti sera porté au pouvoir. « Si les Québécois permettent à Option nationale de former un gouvernement, soyez certains que l'indépendance sera faite dès son premier mandat électoral », avance-t-il.
Cette prise de position avait provoqué son départ du Parti québécois (PQ) en 2008. Le PQ avait rejeté la candidature de M. Saint-André dans la circonscription de l'Assomption en raison de son refus de se rallier à la position du parti sur l'accession à la souveraineté.
M. Saint-André refusait d'accepter que le parti renonce à la tenue obligatoire d'un référendum dès l'accession du PQ au pouvoir. Écarté par le parti dans l'Assomption, il a démissionné dans les jours suivants.
Un autre candidat en lice
Un premier candidat s'est manifesté, mercredi, lorsque Sol Zanetti - un enseignant en philosophie - a annoncé son intention de briguer la direction du parti. Un autre candidat pressenti, le journaliste Jocelyn Desjardins, a indiqué jeudi qu'il renonçait à se lancer dans la course.
Par ailleurs, le directeur général du parti, Sébastien Pageon, a quitté son poste mercredi.