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Une explosion fait près de 20 morts et 250 blessés à Beyrouth

Une explosion fait près de 20 morts et 250 blessés à Beyrouth

Une attaque à la voiture piégée a fait au moins 18 morts et près de 250 blessés, jeudi, dans un bastion chiite du Hezbollah en banlieue de Beyrouth. L'attentat, qui s'est produit à proximité d'un complexe du Hezbollah, a été revendiqué par un groupe islamiste sunnite.

Les Brigades d'Aïcha, un groupe islamiste peu connu, a revendiqué l'attentat qu'il a présenté comme sa deuxième opération de ce type. L'attentat est d'ailleurs le deuxième à survenir dans la banlieue sud de la capitale libanaise en moins d'un mois. En juillet, une voiture piégée avait fait plus de 50 blessés à Beir al-Abed, une banlieue voisine.

Le groupe a prévenu qu'il mènerait de nouvelles attaques, dans une vidéo adressée à Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah.

Les tensions confessionnelles au Liban sont attisées par l'intervention du Hezbollah, chiite, en Syrie. Le Hezbollah soutient les forces du président syrien Bachar Al-Assad contre la rébellion majoritairement sunnite. La prise de position du Hezbollah génère des tensions avec les Libanais sunnites qui soutiennent, quant à eux, les rebelles syriens.

Des images diffusées par la télévision libanaise montrent des flammes et une épaisse fumée s'échapper du lieu de la déflagration, qui a mis le feu à plusieurs voitures. Des dizaines d'ambulances ont été dépêchées et les pompiers ont utilisé des échelles pour évacuer les résidents pris au piège dans des édifices en train de brûler.

La chaîne télévisée du Hezbollah, Al Manar TV, a déclaré que la déflagration était survenue sur une importante artère qui relie Rweiss à Beir al-Abed. Elle a affirmé que plusieurs corps avaient été aperçus dans les rues après l'explosion, qui a eu lieu à environ 100 mètres du complexe Sayyed al-Shuhada, où les militants du Hezbollah ont l'habitude de se réunir.

Des combattants du Hezbollah en proie à la panique ont tiré en l'air pour faire fuir les gens et ont confisqué les appareils photo.

Ces attentats soulèvent de l'inquiétude concernant l'implication du Liban dans le conflit syrien, qui prend un tour de plus en plus religieux.

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