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Les aéroports, l'autre défi du Brésil

Les aéroports, l'autre défi du Brésil

Le Brésil doit s'assurer de terminer la mise au niveau des aéroports des 12 villes qui accueilleront les matchs du mondial de 2014.

Comme la circulation ferroviaire est « inexistante », selon l'agence Associated Press, les déplacements se feront pas avion. Or même avant que Rio ne soit choisie pour l'organisation de la Coupe du monde, l'économie florissante du Brésil rendait urgente la mise au niveau des installations aéroportuaires. Ce qui n'a pas été fait.

« Le Brésil aurait dû commencer à améliorer ses aéroports il y a 20 ans, dit Nicolau Gualda, expert en transports et professeur à l'Université de Sao Paulo. Le problème des transports ne se limite pas aux aéroports, il existe depuis longtemps. »

Le gouvernement assure que tout sera terminé dans les temps. Mais les échéanciers ont été modifiés en course de route, les dates butoirs reculées. Et selon les derniers rapports, on ne prévoit pas la fin de travaux avant le mois de mars, voire le mois de mai pour certains aéroports.

Dans le cas de la ville de Natal, l'entente entre le gouvernement local et le consortium qui dirige les travaux de l'aéroport ne prévoit aucune date butoir avant la Coupe du monde. Mais le consortium assure que le travail sera terminé en avril.

Selon l'agence étatique Infraero, qui supervise le travail des aéroports, on n'avait complété en juin que 30 % des mises au niveau des aéroports de Cuiaba, de Belo Horizonte, de Fortaleza, de Salvador et de Rio de Janeiro. Selon le site web officiel du gouvernement, 600 millions de dollars des 3 milliards accordés pour cette mise à niveau ont été dépensés.

À la demande d'Associated Press, le gouvernement brésilien a répondu par courriel que « le secrétariat de l'aviation civile a intensifié la supervision des travaux dans les aéroports des villes hôtesses. Les ingénieurs vont régulièrement sur les chantiers pour identifier les problèmes et tenter de trouver des solutions. »

Le ministre responsable de l'aviation civile, Moreira Franco, a été direct dans ses commentaires.

« Au sujet des aéroports de la Coupe du monde, nous n'avons pas de plan B, juste un plan A. Les échéanciers sont en place, et les aéroports devront être capables de recevoir le surplus de voyageurs pendant le tournoi. »

On parle d'environ 3 millions de Brésiliens et 600 000 visiteurs de l'étranger.

« Ce que je sais, c'est que le travail avance, a affirmé l'ancien directeur général de l'aéroport de Rio. Il faudra surveiller particulièrement les chantiers de Cuiaba et de Natal. En dehors de ces deux chantiers, le dossier des aéroports ne devrait pas causer de problème. »

Tous les aéroports ont passé le test, sans accroc majeur, pendant la Coupe des confédérations en juin. Il n'y avait que 8 pays inscrits, contre 32 pour le mondial, et seulement 3% du public venait de l'étranger.

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