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Du Canadien à l'Université Concordia

Du Canadien à l'Université Concordia

Patrick Boivin retourne à l'Université. Quelques mois après avoir quitté le Canadien de Montréal, il devient directeur du Service des loisirs et des sports de l'Université Concordia.

Un texte d'Antoine Deshaies

Fils de l'ancien président Pierre Boivin, Patrick Boivin a occupé le poste de Directeur des opérations hockey du Canadien de 2010 à 2013.

M. Boivin est titulaire d'un baccalauréat en finance et en affaires internationales de HEC Montréal.

« J'aurais pu retrouver du travail dans le monde du hockey, mais j'ai préféré attaquer ce nouveau défi. Les personnes que j'ai rencontrées ici m'ont convaincu de faire le saut. Je me vois ici au moins pour les cinq prochaines années. »

À 35 ans, Patrick Boivin s'attaque à un défi de taille : relancer des équipes sportives d'excellence en perte de vitesse. Son mandat est toutefois beaucoup plus large.

« Le sport d'excellence, c'est la pointe de l'iceberg. Je dois aussi encadrer le sport participatif, mais ramener des équipes gagnantes est bien sûr une priorité. On doit peut-être revoir nos modes de recrutement. On doit optimiser nos efforts et établir des objectifs agressifs. »

Patrick Boivin sera aussi responsable de l'amélioration des infrastructures, dont l'aréna Ed-Meagher, qui subit présentement des rénovations majeures.

Sa nomination semble avoir été bien accueillie au sein des différentes équipes. John Dore, l'entraîneur de l'équipe masculine de basketball, salue cette arrivée de sang neuf.

« Nos équipes ont connu des ennuis au cours des dernières saisons. Il va nous aider à revenir au plus haut niveau. Nous avons besoin d'argent, il va nous aider. »

L'argent, nerf de la guerre

Le sport interuniversitaire a bien changé au cours des dernières années. Certains programmes peinent à suivre les plus riches. Concordia, à ce chapitre, traîne de la patte et Boivin veut changer les choses.

« On doit augmenter nos revenus qui viennent des budgets de l'Université, mais aussi de l'extérieur. On doit créer de nouvelles sources de revenus. »

« Ma décision d'accepter ce poste a été en partie basée sur mes contacts dans le milieu des affaires. Pour moi, le sport d'élite est en quelque sorte le flambeau de l'Université dans le domaine sportif. Nous avons tous intérêt à ce que nos équipes aient du succès. »

Patrick Boivin est ambitieux, mais réaliste. Sans penser que ses équipes puissent être aussi populaires que le Rouge et Or à Québec, Boivin veut que les Stingers prennent une plus grande place dans la communauté étudiante et dans la communauté de l'ouest de Montréal.

« Je veux défier le statu quo. Je veux que nos programmes sportifs fassent preuve d'audace. »

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