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«Le relampeur» éclaire les cœurs (PHOTOS)

«Le relampeur» éclaire les cœurs (PHOTOS)
Ismaël Houdassine

Plus tôt cette semaine, les médias étaient invités au tournage du premier long métrage de Martin Talbot Le relampeur. Connu au petit écran pour avoir déjà réalisé les deux premières saisons de la série Les parents, le cinéaste tourne une comédie fantaisiste qu’il qualifie de «fable sur l’espoir». Le Huffington Post Québec était présent sur les lieux.

L’équipe de tournage s’est installée dans les couloirs sombres d’un presbytère de Montréal pour filmer quelques scènes pivots. On y voit l’acteur Marcel Sabourin, habillé en chemise de nuit, se regarder dans le miroir. Certes, la séquence est courte, mais on ressent l’esprit tourmenté d’un homme qui tente de trouver son reflet. «Marcel Sabourin joue le personnage de M. Binot, explique le réalisateur. C’est un vieil homme qui a baissé les bras dans la vie. Pourtant, il va se lier d‘amitié avec Henri qu’il rencontre chez lui alors que celui-ci est venu réparer les lumières éteintes».

En effet, Henri, incarné par Victor Andrés Trelles Turgeon (Le Torrent), exerce le métier très particulier de relampeur. Ainsi, il entretient les luminaires et remplace occasionnellement les ampoules brûlées. «J’ai eu l’idée de ce film lorsque j’ai vu une émission qui s’attardait sur les métiers inusités. J’ai appris qu’il existe un seul relampeur en ville. Son travail consiste à changer les ampoules des 44 étages de la Place Ville Marie. J’ai donc imaginé son existence dans un univers absurde qui mélange plusieurs influences», déclare Martin Talbot.

Car Henri n’est pas seulement un relampeur. Il donne aussi de l’espoir aux gens qui passent sur son chemin. «J’ai souvent interprété des rôles ténébreux ou des personnages introvertis. Avec Henri, c’est différent. Il est candide, beau et lumineux. Il souffre de solitude et pourtant il est habité par l’espérance. Il me fait penser à Amélie Poulain ou Toto le héro», raconte Victor Andrés Trelles Turgeon.

D’ailleurs, selon le réalisateur, Victor est le comédien parfait. «Je suis heureux de l’avoir dans mon film. Chez Henri, on y trouve du Jacques Tati ou du Peter Sellers. Il est plutôt silencieux, alors on y retrouve également l'univers du mime et du cinéma muet. Il me fallait un acteur qui peut exprimer avec les yeux et le visage la complexité du personnage. Je peux dire maintenant que Victor y arrive avec grand talent».

De son côté, Sophie Desmarais (Sarah préfère la course) joue une guichetière d'un cinéma érotique. «J’aime ce scénario composé de mystère et de magie. C’est une histoire qui fait du bien», dit-elle.

Produit par Christian Larouche (Christal Films), la sortie en salles du film Le relampeur est prévue pour l’année 2014.

Doté d'un budget de 4,3 millions $, le tournage doit se terminer le 22 août prochain.

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