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Pipeline TransCanada : peu d'emplois pour l'Est du Québec selon des spécialistes

Pipeline TransCanada : peu d'emplois pour l'Est du Québec selon des spécialistes

Les citoyens et les élus qui s'attendent à ce que le pipeline Énergie Est de TrasCanada amène avec lui, en plus du pétrole, des emplois dans l'Est du Québec pourraient bien être déçus. Selon certains spécialistes, les emplois risquent plutôt d'être consolidés du côté des producteurs de l'Ouest canadien et dans les raffineries d'or noir.

Selon l'économiste de l'énergie à l'Université d'Ottawa, Jean-Thomas Bernard, les emplois créés seront surtout temporaires dans l'Est du Québec, le temps de construire l'oléoduc.

« Le pipeline va permettre de soutenir des emplois en Alberta, car les pipelines sont automatisés et il y a peu de personnes qui travaillent à les entretenir », explique le professeur.

Les véritables gagnants d'un projet d'oléoduc sont les acteurs qui se trouvent aux deux extrémités du pipeline, souligne Gaston Fortin, spécialiste en logistique des transports à l'Institut maritime du Québec (ISMER) de Rimouski,

« Le territoire québécois est simplement un corridor de passage, donc outre la vérification, l'entretien, les inspections... » spécifie-t-il.

Avec le nouveau pipeline de TransCanada, ce sont les producteurs de pétrole de l'Ouest canadien et les raffineurs qui reçoivent, à l'autre bout, le pétrole qui devraient voir affluer les retombées économiques.

Pour lors, TransCanada se garde de chiffrer la création d'emplois et se contente de mentionner les appels d'offres à venir pour la construction du pipeline.

L'entreprise dit souhaiter embaucher des travailleurs québécois tout en reconnaissant que la majorité des emplois seront temporaires.

Le Bas-Saint-Laurent pourrait néanmoins bénéficier de redevances versées aux municipalités et aux propriétaires de terrain à titre de compensation au passage de l'oléoduc.

D'après les informations d'Ariane Perron Langlois

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