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Bartoli, un titre et des valeurs  

Bartoli, un titre et des valeurs

Marion Bartoli est à Toronto, tête de série no 7 du tournoi de la Coupe Rogers, auréolée de son titre à Wimbledon. Retour sur un triomphe.

Les attentes de la joueuse française, classée 8e au monde, sont grandes après son triomphe londonien qui a bouleversé le cours de sa carrière, après plusieurs déceptions dans les tournois majeurs.

« J'espère que ça ne bouleversera pas ma vie, que je resterai la même personne, a-t-elle dit à la presse à Toronto, lundi. Mes valeurs sont simples, faites de beaucoup d'humilité et de respect des autres. »

Sa victoire sur Sabine Lisicki, et la manière, lui ont permis de faire la paix avec le souvenir de cette finale contre Serena Williams en 2007. Une occasion manquée.

Sa confiance retrouvée, Bartoli peut envisager poursuivre sur sa lancée.

« Si je peux en gagner un, je peux en gagner d'autres, non?, a-t-elle lancé. Mais la compétition est féroce, je vais faire de mon mieux. »

On verra jusqu'où pourra aller Marion Bartoli à la Coupe Rogers. Elle a déjà atteint les demi-finales du tournoi canadien en 2008.

L'arrivée d'Amélie

On dit qu'elle doit sa victoire à Wimbledon à sa décision, courageuse, d'engager un entraîneur pour remplacer son père qui l'entraînait depuis ses débuts, depuis 22 ans.

« Ce fut une décision très difficile à prendre, admet-elle. Mettre fin à une si longue collaboration n'est pas chose facile. Ce fut très dur au début de l'année. Puis est venu ce grand bonheur. »

C'est sa compatriote, ancienne championne de Wimbledon (2006), Amélie Mauresmo, qui a remplacé son père.

« Comme je n'ai plus atteint de finale de grand chelem après 2007, j'ai commencé à douter sur mes capacités à pouvoir en gagner un. Amélie m'a redonné cette confiance, affirme-t-elle.

« À mon point de match à Wimbledon, j'ai regardé la loge, et je voyais tous ces gens qui croyaient en moi. Je savais que c'était à mon tour », a-t-elle conclu.

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