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Osheaga : une note presque parfaite

Osheaga : une note presque parfaite

Des spectateurs comblés, des musiciens en pleine forme, du beau temps malgré quelques gouttes de pluie, le Festival Osheaga, qui s'est terminé dimanche soir au parc Jean-Drapeau à Montréal, a été un succès autant pour les amateurs de musique que pour les organisateurs.

Du côté des gros canons, le groupe The Cure a livré une prestation à couper le souffle vendredi soir. Beck a été flamboyant le lendemain. Avant et après, les amateurs de musique ont pu voir des artistes en pleine montée ou faire de belles découvertes.

Osheaga a accueilli à chacun des trois jours plus de 40 000 personnes et sa réputation dépasse dorénavant les frontières. Les festivaliers sont venus majoritairement de l'extérieur du Québec: Londres, Boston et Toronto, notamment.

Seul bémol, parmi la centaine de concerts au programme, une poignée seulement présentait des artistes francophones.

Une critique qu'est prêt à accepter Nick Farkas, fondateur et directeur de la programmation du festival. « Je suis d'accord [sur le peu d'artistes francophones], mais si tu regardes les sept dernières années, il y en avait beaucoup », juge-t-il.

Même constat au niveau des artistes. « Il devrait y avoir plus de groupes français à Osheaga, Montréal est représentée, mais plus du côté anglophone que du côté francophone », estime Mélanie Boulay, des Surs Boulay.

Qu'à cela ne tienne, pour les organisateurs, Osheaga 2013 a été un succès sur toute la ligne. Ils parlent notamment de retombées économiques de 50 millions de dollars.

D'après un reportage de Louis-Philippe Ouimet

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