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Sainte-Brigitte-de-Laval : le boom immobilier au cour de la campagne électorale

Sainte-Brigitte-de-Laval : le boom immobilier au cour de la campagne électorale

À quelques mois des prochaines élections municipales, la course à la mairie de Sainte-Brigitte-de-Laval est bel et bien lancée, et la croissance et le développement immobilier seront probablement deux des thèmes majeurs abordés pendant la campagne.

Ce seront du moins les chevaux de bataille de Francis Côté, candidat à la mairie. Déjà conseiller municipal, M. Côté dit avoir suivi de près le boom au cours des dernières années.

Rappelons que la population a presque doublé ces dernières années à Sainte-Brigitte-de-Laval. Avec plus de 6000 résidents, le visage de la municipalité a considérablement changé. Partout dans la vallée, de nouveaux quartiers apparaissent.

S'il est élu, M. Côté entend freiner le développement immobilier. « On va arrêter ce type de développement-là à la fin du mandat. On va revenir à un type de développement normal de 40 à 50 maisons par année », promet-il.

Certains citoyens, comme Denis Lavallée, ne sont pas contre l'idée de ralentir le développement immobilier, qui prend peut-être un rythme trop effréné depuis quelques années. « On n'a plus notre petit village. C'est fini le village là. Il faut développer, mais un moment donné, il faut que ça arrête, parce qu'on n'a pas les infrastructures pour ça », dit-il.

Le son de cloche est le même du côté de Pierre Bernier. Ce dernier estime qu'un ralentissement du développement immobilier aurait des répercussions positives sur le trafic automobile. « La circulation, c'est de plus en plus dense surtout le matin et le soir », constate le citoyen de Sainte-Brigitte-de-Laval.

De son côté, Wanita Daniele, nouvellement candidate à la mairie de Sainte-Brigitte-de-Laval pour succéder au maire Gilles Thomassin, se dit sensible au problème du manque de services dans la municipalité

Elle promet d'ailleurs de résoudre ce problème, si elle est élue. « Un de nos objectifs, c'est de diversifier aussi, parce qu'on sait que la population augmente tout le temps, mais au niveau des services, il y en a très peu », déplore Mme Daniele.

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