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Le corridor de sécurité pas encore respecté au Québec

Le corridor de sécurité pas encore respecté au Québec

Plus de 2100 conducteurs ont accumulé des points d'inaptitude pour avoir enfreint la loi sur le corridor de sécurité au cours des 12 derniers mois, selon la Société de l'assurance automobile du Québec.

Depuis le 5 août 2012, la loi oblige les automobilistes à ralentir et de s'éloigner d'un véhicule d'urgence ou de surveillance immobilisé sur la route. Un manquement à cette obligation peut valoir au conducteur fautif quatre points d'inaptitude et une amende oscillant entre 200 $ et 300 $.

En décembre 2011, le policier Vincent Roy est mort après avoir été happé par un automobiliste sur la route 139, à Bromont, alors qu'il donnait un constat d'infraction. Une mort de trop, qui a poussé Patrick Dufresne à lancer une pétition demandant une loi sur le corridor de sécurité.

« Je crois qu'un bon bout de chemin a été fait. Je dirais qu'il y a facilement 50 % de la population qui, systématiquement, respecte le corridor de sécurité », estime Patrick Dufresne, chef aux opérations, Urgence Santé. Il observe par ailleurs que plusieurs personnes ne cèdent pas le passage pour laisser les autres conducteurs respecter le corridor de sécurité.

Stéphane Gélinas, qui travaille pour l'entreprise Remorquage Shawinigan, dit remarquer que les camionneurs ont plus tendance que les automobilistes à respecter le corridor de sécurité. « Ceux qui conduisent un véhicule automobile, on dirait qu'ils ne comprennent pas le message que ça peut être dangereux », déplore-t-il.

Même si Transport Québec a mené une campagne de sensibilisation en mai dernier, l'Association des policières et policiers provinciaux du Québec croit qu'il faudrait en faire plus. Le président de l'association, Pierre Veilleux, rappelle que même pour les infractions au niveau du port de la ceinture de sécurité et de l'alcool au volant, « ça fait des années, des dizaines d'années qu'on en parle et naturellement, on en prend encore en infraction ».

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