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Lac-Mégantic : la SQ met fin à ses recherches

Lac-Mégantic : la SQ met fin à ses recherches

La Sûreté du Québec (SQ) a annoncé jeudi la fin des recherches sur le site de la tragédie de Lac-Mégantic qui a fait 47 morts à la suite du déraillement d'un train transportant du pétrole, le 6 juillet.

Jusqu'ici, les restes de 42 victimes ont été retrouvés, et 38 d'entre elles ont formellement été identifiées par le Bureau du coroner. L'identité de la 38e victime sera révélée d'ici vendredi.

« Aujourd'hui, nous avons la certitude que tout ce qui pouvait être fait a été fait, et non seulement ça, a été bien fait », a déclaré le lieutenant Guy Lapointe de la SQ.

« Le travail policier - la collecte d'éléments de preuves, d'éléments permettant d'identifier des victimes - [...] est terminé. Par contre, il y a encore du travail à faire dans la zone jaune », a résumé le lieutenant Lapointe, en prévenant que la réintégration des évacués se ferait attendre encore un peu.

Geneviève Guilbault du Bureau du coroner, dit pour sa part avoir la « conviction profonde et sincère qu'on a fait tout ce qui est humainement possible pour retrouver toutes les personnes portées disparues ».

Identifier les victimes qui ne l'ont toujours pas été restera au coeur des préoccupations du Bureau du coroner, a-t-elle précisé, en soulignant que des expertises à effectuer sur des éléments retrouvés sur le site lors de la deuxième phase des travaux pourraient contribuer à y parvenir.

Mme Guilbault a cependant prévenu que ce travail d'identification sera « extrêmement complexe » en raison de l'état et de la taille des restes humains sur lesquels le laboratoire doit travailler. Les familles concernées ont été avisées que cela exigera « du temps et de la patience ».

Entre-temps, l'enquête de la SQ se poursuit afin « d'établir avec le plus de précisions possible la séquence des évènements ». Des expertises sont actuellement menées, des documents sont analysés et d'autres personnes doivent encore être rencontrées, a précisé M. Lapointe.

Quant au périmètre de sécurité - la zone jaune -, il est sur le point d'être modifié, mais il restera tout de même en place jusqu'à nouvel ordre, a dit le lieutenant Lapointe. Des considérations environnementales ou de santé publique expliquent cette situation.

Des policiers de la SQ et des pompiers continuent d'identifier les « risques potentiels » à l'intérieur du périmètre. « Il y a toute une mécanique qui doit s'opérer avant qu'on puisse penser à une réintégration des lieux », a fait valoir le lieutenant Lapointe. « Je ne m'avancerai pas quant à un échéancier, mais je vous dirais qu'il y a un peu de travail à faire encore ».

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