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Côte-Saint-Luc : la police arrête le forcené

Côte-Saint-Luc : la police arrête le forcené
Radio-Canada

L'homme armé qui était barricadé depuis mardi midi dans sa résidence de l'arrondissement Côte-Saint-Luc, à Montréal, a été arrêté par les policiers du groupe tactique d'intervention, qui sont entrés en force dans la demeure, mercredi matin.

Les policiers avaient tenté pendant près de 24 heures d'obtenir la reddition de l'homme de 72 ans. Les agents du Groupe d'intervention tactique (GTI) ont procédé à son arrestation vers 8 h, après être entrés dans la résidence où se terrait le forcené.

Les agents l'ont d'abord neutralisé par un tir de balles en caoutchouc avant d'entrer en force dans la demeure et de procéder à son arrestation. Le suspect a été légèrement blessé au cours de l'intervention. Il a été transporté à l'Hôpital général de Montréal.

Depuis le début du siège, l'homme refusait catégoriquement de communiquer avec les agents, qui ont utilisé plusieurs tactiques pour le déloger, dont des gaz irritants et des équipements pyrotechniques, mais il demeurait dans sa résidence sans broncher.

Vers 5 h 30, un véhicule blindé de la Sûreté du Québec a enfoncé la porte avant, ainsi que des fenêtres de la résidence. Plusieurs détonations ont été entendues peu après 6 h.

L'homme qui a ouvert le feu à au moins deux reprises sur les policiers lundi possède plusieurs armes à feu. Au total, près de 200 sont enregistrées à son nom, mais on ignore pour l'instant combien d'armes se trouvaient dans sa résidence. Les policiers ont besoin de temps pour dresser l'inventaire exact de l'arsenal de l'homme pour ensuite dresser la liste exacte des accusations.

Quant à l'homme lui-même, on n'en connait peu à son sujet.

Une longue nuit

Toute la nuit, les agents ont tenté de lui faire entendre raison. Ils ont également utilisé du gaz lacrymogène, mais sans succès.

En soirée mardi, les négociateurs ont essayé d'entrer en contact avec l'homme à l'aide d'un porte-voix. Ils lui demandaient aussi de répondre à son téléphone ou de se rendre, un message qu'ils ont répété à plusieurs reprises.

L'histoire a commencé quand deux employés d'Hydro-Québec s'affairaient à travailler sur le terrain de l'homme. C'est alors qu'il les a menacés avec une arme à feu.

Le GTI a rapidement été appelé sur les lieux, et a érigé un périmètre de sécurité. C'est au moment où des membres du GTI se sont approchés de sa résidence que l'homme a ouvert le feu.

Un policier a été légèrement blessé à un pied par un éclat lors de la fusillade. L'agent a réintégré l'opération après avoir été traité sur place par les ambulanciers.

On ne connaît pas les raisons qui ont poussé l'homme de 72 ans à agir de la sorte.

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