Il y a quelques mois à peine, Jean-Gabriel Pageau soulevait les Sénateurs d'Ottawa avec trois buts contre le Canadien de Montréal le 5 mai.
Son tour du chapeau pendant le premier tour éliminatoire a été la « performance de l'année » selon l'équipe, mais surtout le début d'une histoire d'amour avec les partisans.
« Les gens commencent à me reconnaître. C'est très flatteur. C'est une belle motivation pour moi de continuer à travailler fort pendant l'été. »
Méconnu à pareille date l'an dernier, Pageau n'a plus besoin de présentation. Pas mal pour un jeune attaquant de 20 ans qui n'a joué que 9 matchs en saison dans la Ligue nationale, en plus des 10 rencontres des Sénateurs dans les dernières séries.
« Tout est à recommencer, affirme-t-il. Je sais que j'ai accompli de bonnes choses pendant les séries, mais il n'y a rien d'acquis. Je veux vraiment arriver au camp d'entrainement et faire ma place. »
À 1,75 m (5 pi 9 po) et 77 kg (170 lb), l'histoire se répète pour le Gatinois. Il doit encore prouver qu'il a sa place dans la grande ligue comme c'est souvent le cas pour les joueurs de petite taille qui doivent mettre les bouchées doubles pendant la saison estivale.
« Cet été je travaille plus sur ma force physique et mon explosion. Je ne suis pas un gros gars, alors pour me démarquer je dois me déplacer plus rapidement. »
À quelques semaines du camp d'entraînement, la question n'est probablement pas de savoir s'il va percer la formation, mais plutôt quelle place il aura au sein de celle-ci.
D'après un reportage de Marc-André Perreault.