La municipalité de Saint-Siméon se prépare à lancer un appel d'offres pour réaliser une étude d'impact économique sur un service de traversier à l'année.
La traverse Saint-Siméon-Rivière-du-Loup, qui relève d'une entreprise privée, interrompt ses activités du début janvier jusqu'à Pâques.
Le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, croit que non seulement l'industrie touristique hivernale profiterait d'un service à l'année, mais aussi un grand nombre d'entreprises qui livrent ou qui s'approvisionnent sur l'autre rive.
« Ce que j'essaie de démontrer avec l'étude qu'on veut faire, c'est de dire que si on investit de l'argent public, 1 $, ça va nous donner des retombées dans nos milieux de 5 $ à peu près », souligne-t-il.
Une centaine de municipalités de Charlevoix, de la Côte-Nord, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont déjà voté des résolutions en appui au projet.
Actuellement, pendant trois mois, les seules options pour joindre les deux rives sont la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout ou un détour par la ville de Québec.
Étude du ministère des Transports
De son côté, le ministère des Transports a réalisé une étude de navigabilité qui s'avère positive, sauf à un certain moment, au mois de mars, où des glaces s'accumulent du côté de Rivière-du-Loup.
Avant de s'avancer dans le projet, le ministère attend les résultats de l'étude d'impact économique.
Un projet-pilote pourrait être mis sur pied, au cours duquel la Société des traversiers du Québec offrirait le service pendant quelques semaines de plus avec un navire de relève.