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Le Kodokan tremble

Le Kodokan tremble

Le pays du soleil levant devra partir à la quête d'un nouveau président pour sa fédération de judo.

Les scandales de violence, de harcèlement sexuel et de détournement de fonds dans les plus hautes sphères du sport fondé par le Japonais Jigoro Kano en 1882 auront coûté trois têtes, dont celle du président, mardi. Le sport par excellence au Japon est dans la tourmente depuis le début de l'année.

« Le vice-président, le secrétaire général et moi-même avons l'intention de démissionner. Vous pouvez considérer ces démissions comme la conséquence des scandales », a confirmé, en conférence de presse, le président de la Fédération japonaise de judo (AJJF) Haruki Uemura.

Dès le mois prochain, de nouveaux visages vont arpenter les dojos du Kodokan.

La semaine dernière, le gouvernement de l'archipel a appelé la AJJF à changer de garde afin de mettre un terme à la crise. Marius Vizer, président de la Fédération internationale de judo, lui, a demandé de revoir la façon de faire. Le Roumain a demandé des comptes d'ici le 15 octobre avant qu'il mette le nez dans les affaires japonaises.

« Nous avons accueilli cette recommandation avec gravité », a ajouté Uemura.

La première bombe est tombée dans l'univers du judo japonais quand l'entraîneur Ryuji Sonoda a démissionné en janvier après avoir avoué gifler et battu à coups de sabre en bambou des membres de l'équipe olympique.

En avril, de hauts dirigeants du judo ont été pointés du doigt pour avoir mis la main sur des subventions gouvernementales réservées aux entraîneurs.

Aux Jeux olympiques de Londres en 2012, les Japonaises ont monté trois fois sur le podium alors que leurs homologues masculins ont ramené quatre médailles au pays.

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