Vingt-cinq pour cent des Néo-Brunswickois seraient confrontés à l'insécurité alimentaire, selon un nouveau rapport préparé par des chercheurs de l'Université de Toronto.
Le rapport confirme que malgré une stratégie de lutte contre la pauvreté, la situation au Nouveau-Brunswick est loin de s'améliorer.
Un quart de la population de la province a du mal à joindre les deux bouts, selon l'étude.
Dans la province, de plus en plus de gens fréquentent les banques alimentaires et les soupes populaires.
Une augmentation de 40 % de la clientèle a été observée à la soupe populaire de Fredericton, en moins de six mois.
Plusieurs des gens qui s'y présentent sont des travailleurs à faible salaire, remarque la directrice générale de la cuisine communautaire de Fredericton, Aimée Foreman.
Une chercheuse à l'Université de Toronto, Valerie Tarasuk, explique qu'un enfant sur quatre au Nouveau-Brunswick vit dans une famille qui a beaucoup de difficultés à subvenir à ses besoins alimentaires. « Il y a certainement des enfants qui vont au lit le ventre vide », observe-t-elle.
« Ce qui est important du rapport, c'est qu'il confirme justement la situation du Nouveau-Brunswick et au Canada », croit Jean-Claude Basque, du Front commun pour la justice sociale.
La pauvreté reste donc plus présente que jamais, malgré une stratégie de réduction de la pauvreté adoptée en 2010.