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Le gouvernement israélien approuve la libération de 104 Palestiniens

Le gouvernement israélien approuve la libération de 104 Palestiniens

Les ministres israéliens ont approuvé dimanche le principe de la libération de 104 prisonniers arabes afin de faciliter une relance des négociations de paix avec les Palestiniens.

Treize ministres du gouvernement de Benyamin Nétanyahou ont donné leur feu vert à cette mesure, sept s'y sont opposés et deux autres se sont abstenus, a indiqué un responsable gouvernemental.

Avant de se prononcer sur cette question, le conseil des ministres a convenu d'un référendum en cas d'accord de paix avec les Palestiniens, explique un communiqué du bureau du premier ministre.

Si rien n'a encore filtré sur les noms des prisonniers à libérer, les médias rapportent que la liste pourrait comporter les noms d'une centaine de personnes accusées de meurtres contre « des femmes et enfants israéliens » ainsi que des Palestiniens soupçonnés de collaborer avec Israël.

Almagor, une association représentant des victimes israéliennes des attentats palestiniens, des détenus de droit commun, pourraient également en faire partie.

Le ministre israélien des Affaires stratégiques, Yuval Steinitz, avait déclaré le 20 juillet dans une interview à Radio Israël que son gouvernement avait donné son accord à la libération de prisonniers palestiniens, rejetant toute autre concession pour relancer le dialogue israélo-palestinien, à l'arrêt depuis près de trois ans.

Une décision bien accueillie

L'Autorité palestinienne a salué la décision israélienne. « Nous estimons qu'il s'agit d'une étape importante et espérons pouvoir saisir l'opportunité fournie par les efforts de l'administration américaine pour parvenir à un accord de paix durable et juste », a indiqué Saëb Erakat, le négociateur palestinien.

Un projet qui divise le gouvernement

Des familles des victimes israéliennes, les colons et certains partenaires de la coalition gouvernementale ont ouvertement manifesté leur opposition à ce projet.

De son côté, le parti ultranationaliste Israël Beiteinou n'avait pas donné de consigne de vote à ses ministres.

Le Likoud, le parti de Nétanyahou, demeurait divisé sur la question. Le vice-ministre de la Défense, Danny Danon, avait demandé à ses ministres de voter contre le projet.

A l'issue de son sixième voyage dans la région, le secrétaire d'État américain John Kerry avait annoncé la semaine dernière un accord pour une reprise prochaine des pourparlers de paix gelés depuis septembre 2010.

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