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Un candidat à la mairie qui ne tient pas toujours ses promesses

Un candidat à la mairie qui ne tient pas toujours ses promesses

Le candidat à la mairie de Montréal, Denis Coderre, a déjà promis de laver plus blanc que blanc en matière de financement politique. Vérifications faites, toutefois, il semble bien qu'il n'ait pas toujours respecté ses promesses.

En septembre 2010, Denis Coderre a déclaré au quotidien Le Devoir : « Je n'accepterai plus aucune contribution de plus de 400 dollars. J'ai décidé d'y aller avec le financement populaire ».

Lorsqu'il était député fédéral en 2011 et 2012, Denis Coderre et son entourage ont pourtant accepté des dons politiques de plus de 400 dollars à 27 reprises alors qu'il avait pris l'engagement de ne pas le faire.

En 2011, il y a 8 personnes qui ont fait un don de plus de 400 dollars à l'Association libérale de Bourassa et en 2012, pas moins de 19 personnes ont fait de même.

Denis Coderre fait lui-même un don de 500 dollars à son association le 31 décembre 2012. Un autre don atteint 1200 dollars.

L'attachée de presse de M. Coderre, Isabelle Perreault, nous a envoyé un courriel dans lequel elle précise : « Après vérification, il y a en effet quelques rares cas d'exceptions de dons à plus de 400 dollars. La très grande majorité des contributions respectent donc l'engagement pris par M. Coderre. Cela dit, rappelons que toutes les contributions ont été faites selon les règles de l'art et dans le respect de la Loi ».

Au niveau fédéral, Denis Coderre avait effectivement le droit d'accepter des dons de plus de 400 dollars... mais il avait promis de ne pas le faire.

Dans la course à la mairie de Montréal, le maximum est de 300 dollars. Il a toutefois promis le 16 mai dernier de se limiter à 100 dollars. « Nous n'accepterons aucun don de plus de 100 dollars », a-t-il dit.

Il est évident que dans le contexte actuel, chaque promesse sera scrutée à la loupe.

D'après un reportage de François Cormier

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