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Tourisme illégal : des hôteliers soumettront bientôt leurs recommandations à Québec

Tourisme illégal : des hôteliers soumettront bientôt leurs recommandations à Québec

Les hôteliers québécois poursuivent leur lutte contre l'hébergement illégal. Les membres de l'Association des hôteliers du Québec (AHQ) vont s'unir à d'autres partenaires de l'industrie, dont des pourvoiries et des terrains de camping, pour faire pression sur le gouvernement.

L'AHQ, qui estime que l'hébergement illégal fait perdre à ses membres des revenus importants de même qu'aux gouvernements provincial et fédéral, doit soumettre des recommandations en août au ministre du Tourisme, Pascal Bérubé.

Entre-temps, l'AHQ redemande à Québec d'agir immédiatement pour contrer l'hébergement illégal.

Danielle Chayer, présidente-directrice générale de l'AHQ, constate que le tourisme au noir continue de faire mal à l'industrie. Elle rappelle qu'il y a un profond décalage entre la hausse du nombre de visiteurs étrangers observée par Tourisme Québec et le taux d'occupation réel dans les établissements hôteliers.

« Quand on regarde les statistiques de Tourisme Québec qui confirment qu'il y a une augmentation dans le nombre d'arrivées aux frontières et qu'on voit les taux qui stagnent dans les établissements hôteliers ou dans les gîtes ou les pourvoiries, cette situation-là sonne l'alarme », déplore Mme Chayer.

Cette dernière note que certains établissements hôteliers, dont les activités sont tout à fait légales, commencent à louer des chambres au noir pour faire face à la concurrence de l'hébergement illégal. « On a été conscientisé à ce phénomène-là à quelques reprises récemment. Quand on va sur des sites, on voit que les prix ne sont pas les mêmes », dit Mme Chayer.

Des hôteliers exaspérés par l'inaction du gouvernement ont mis en ligne récemment un site Internet, tourismeaunoir.com, qui dénonce les établissements qui sont soupçonnés d'offrir de l'hébergement illégal.

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