Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Dominique Strauss-Kahn cité à procès pour proxénétisme aggravé

Dominique Strauss-Kahn cité à procès pour proxénétisme aggravé

L'ex-directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, devra finalement subir un procès en cour pénale pour répondre à des accusations de proxénétisme aggravé dans le cadre de l'affaire du Carlton.

L'annonce du renvoi de la cause devant la cour pénale a été faite vendredi, par son avocat, Me Henri Leclerc.

L'ex-politicien français qui a bénéficié d'un abandon des poursuites aux États-Unis après avoir été accusé de viol par une femme de chambre de l'hôtel Sofitel de New York avait été mis en examen en mars 2012 par la justice française dans le cadre d'une autre affaire de murs impliquant des rencontres privées entre des hommes et de jeunes femmes soupçonnées d'être des prostituées.

Quatorze personnes, dont DSK, ont été mises en examen par la justice française dans cette affaire.

Les enquêteurs ont cherché à déterminer si Dominique Strauss-Kahn savait que les femmes qu'il a côtoyées dans ces rencontres en Belgique, à Paris et à Washington étaient des prostituées, et s'il a pu être l'un des organisateurs de ces rendez-vous, ce qu'il a toujours démenti.

L'affaire du Carlton

Les journaux français ont surnommé l'enquête « l'affaire du Carlton », du nom du luxueux hôtel de Lille où certaines des rencontres ont eu lieu.

Selon les premiers éléments de l'enquête, ces femmes auraient été rémunérées par Fabrice Paszkowski, gérant d'une entreprise de matériel médical et membre d'un club de réflexion favorable à M. Strauss-Kahn, et par David Roquet, ancien dirigeant d'une filiale du groupe Eiffage.

Tous deux font face à des chefs d'accusation « de proxénétisme aggravé en bande organisée », « d'association de malfaiteurs », « d'escroquerie », « d'abus de confiance » et « d'abus de biens sociaux ». Ils ont été placés sous surveillance judiciaire.

Dominique Strauss-Kahn a demandé à être entendu pour pouvoir se défendre dans ce dossier, soutenant qu'il ignorait que les femmes présentes lors de ces soirées intimes étaient des prostituées.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.