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Le Japon veut être prêt à attaquer

Le Japon veut être prêt à attaquer

Le gouvernement japonais, mené par le premier ministre Shinzo Abe, devrait profiter d'un examen de sa politique de défense pour envisager d'acquérir la capacité de mener des frappes préventives, peut-on lire jeudi matin dans le quotidien Yomiuri.

Selon le journal, les premières conclusions de l'examen, dont le rapport final est attendu à la fin de l'année, devraient dès vendredi conseiller d'étudier comment « renforcer la capacité de dissuasion et de réponse aux missiles balistiques ».

Même si le rapport provisoire ne devrait pas aller jusqu'à évoquer la possibilité de frapper des bases ennemies en cas de menace imminente, le recours potentiel à des attaques préventives affaiblirait encore plus le sens pacifiste de la Constitution japonaise, rédigée après la défaite du pays lors de la Seconde Guerre mondiale.

Relique de la 2e Guerre mondiale

L'article 9 de la Constitution, écrite sous l'égide des forces d'occupation des États-Unis, interdit de participer à toute guerre, mais n'empêche pas dans les faits les Forces japonaises d'autodéfense de constituer l'une des armées les plus puissantes d'Asie.

Yomiuri rapporte que le ministère de la Défense étudie aussi la construction de drones de surveillance et la création d'une force navale pour protéger des îles reculées, comme l'archipel Senkaku/Diaoyu, qui est l'objet d'une dispute territoriale avec Pékin, en mer de Chine orientale.

Dans un premier rapport, publié au début du mois, le ministère japonais de la Défense a estimé que Tokyo faisait face dans la région à la double menace d'une Chine de plus en plus autoritaire et d'une Corée du Nord de plus en plus imprévisible.

Reuters

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