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L'avenir nébuleux de Roberto Luongo

L'avenir nébuleux de Roberto Luongo

L'avenir de Roberto Luongo à Vancouver demeure nébuleux. Il serait toujours tenté d'exiger une transaction.

Le gardien des Canucks vient de se séparer de son agent de longue date Gilles Lupien.

Une entente à l'amiable qui pourrait être un dernier recours pour obtenir ce qu'il veut des Canucks. Une séparation plus que douloureuse, mais surtout respectueuse.

« Comme j'ai dit à Roberto, quand je t'avais comme joueur, t'étais comme mon fils, et là même si tu es parti, tu es encore mon fils », a dit Lupien mardi à Radio-Canada Sports.

Un conflit avec l'organisation des Canucks aura eu raison de leur association. Pendant deux saisons, les Canucks ont tenté sans succès d'échanger le gardien au contrat de 12 ans de 64 millions de dollars. Vancouver lui préférait le plus abordable et prometteur Cory Schneider, ce qui plaçait Luongo dans une situation insoutenable, souvent sur le banc.

Mais surprise, les Canucks ont fini par se résigner à se départir de Schnenider. Il ont peut-être cependant minimisé le mal déjà fait à leur gardien vedette.

« Y'a pas eu une vedette dans la Ligue nationale encore qui s'est fait traiter comme ça, dit Lupien. Ça fait que je le comprends mon chum! Je le comprends qu'il est sur la panique, je le comprends qu'il est pris et je le comprends qu'il n'y a pas de solution.

« C'est une situation, et il a pris une autre sortie sur le côté. »

Pat Brisson dans le portrait

Un départ de Vancouver est peut-être donc encore souhaité, mais ce sera à son nouvel agent, Pat Brisson, d'y travailler.

« Il (Luongo) se pose beaucoup de questions là-dessus. Il va travailler avec l'autre agent pour parler avec Vancouver, s'il veut être échangé ou regarder pour d'autres équipes, ça, c'est à eux autres de décider ça maintenant. »

Mais selon Gilles Lupien, si le souhait de Roberto Luongo n'a pas été exaucé, c'est parce que les Canucks ont été trop gourmands.

« Il y a eu huit équipes qui ont appelé, les huit équipes voulaient avoir Roberto, et chaque fois, il (Mike Gillis, le directeur général) disait c'est à cause du contrat. J'ai dit à Roberto, toutes les équipes qui appellent, elles le connaissent ton contrat! C'est les demandes de l'autre bord qui sont trop hautes. »

Est-ce que l'agent a fait ce qu'il fallait pour le bien de son client?

« Moi j'ai passé un message à Gillis pendant un an de temps, réplique Lupien. Et puis là, il va avoir un nouveau message et j'espère que ça va fonctionner pour Roberto.

Gilles Lupien se console à l'idée qu'il aura été un bon négociateur.

« Il a eu de bons contrats. C'est le gardien de but le mieux payé dans la Ligue nationale, moi c'est ma fierté. La seule chicane que je prévois, c'est qu'il va me dire Gilles, je veux te payer et moi je vais lui dire, ben là, pas autant que ça! »

D'après un reportage de Jean-François Poirier

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